Comme l’année dernière nous n’avons pratiquement pas eu d’hiver.
Comme l’année dernière nous
avons déjà assisté à des départs d’essaims en avril.
Comme l’année dernière nous allons devoir
récolter le miel de colza dès le début de mai.
Pour
éviter les déconvenues auxquelles certains ont été confrontés, si du colza
« es alicia » a été semé dans l’aire de butinage de vos colonies, il
ne faudra même pas attendre la défloraison pour commencer à récolter les cadres
déjà operculés. Les champs sont souvent signalés par une pancarte.
Une miellée en plusieurs fois représente un travail
supplémentaire, mais c’est la condition pour éviter de perdre toute la récolte.
Cette variété de semences allonge de quinze jours la présence de fleurs. C’est
trop long et les premiers cadres remplis risqueraient d’être cristallisés.
Les colonies sont fortes maintenant. Les
quelques journées chaudes d’avril et la
floraison du colza ont permis de commencer à remplir les hausses. Mais une
météo capricieuse risque de confiner les butineuses dans les ruches. Rien de
tel pour déclencher la fièvre d’essaimage. A nous d’être vigilants.
On profitera de la récolte pour visiter les
corps et vérifier qu’il n’y a pas de cellules royales. Une cire gaufrée
supplémentaire sera également la bienvenue en remplacement d’un vieux cadre.
Et, s’il restait beaucoup de varroas au sortir
de l’hiver, pourquoi pas un cadre sans cire (ou juste une amorce) que l’on
retirera avant vingt quatre jours. Les cirières, pour aller plus vite,
construiront des cellules de mâles. Elles serviront à piéger les varroas. Ce
cadre sera congelé et la cire passée au cérificateur.
Les hausses seront remises en place
immédiatement car les miellées suivantes n’attendent pas (acacia, érable et
plus tard tilleul…)
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