samedi 18 août 2012

7ème cours du rucher-école 2012


Samedi 18 août - température : 27,5° !


Nous avons commencé par vérifier, à l'aide d'un réfractomètre, le pourcentage d'humidité d’un miel apporté par un élève.


S’en est suivie une présentation de matériels : couvre-cadres transparents, rehausse pour utilisation de vapidifus, grille à propolis ....


.... et d'un système de réduction des entrées à ouverture variable par coulissement réalisé à partir de pinces en matière plastique servant à relier des documents. ( idée géniale, simple, pratique et économique qu’un apiculteur a accepté de partager ).


Malgré la chaleur, il a fallu enfiler les combinaisons !


Pesage et vérification de la chute de varroas.


Fin de la récolte, brossage des cadres, enlèvement de la dernière hausse.


Réduction du volume intérieur de la ruche (remplacement d’un cadre par un nourrisseur-cadre servant de partition)


Traitement anti-varroas par vapidifus et huiles essentielles


Réduction des entrées pour éviter le pillage

vendredi 17 août 2012

Taux d'humidité et DLUO

La saison apicole s'est achevée après la récolte d'été, il convient donc maintenant de procéder à la mesure du taux d'humidité du miel récolté pour évaluer sa DLUO (Date Limite d'Utilisation Optimale).

Comme toute denrée, l'apiculteur est obligé de faire figurer sur l'emballage de son miel la DLUO, date au-delà de laquelle le miel peut perdre de ses qualités organoleptiques, cette date est en quelque sorte une garantie de qualité et de conservation.

La valeur légale du taux d'humidité du miel doit être inférieure ou égale à 20%

La valeur conseillée, elle, doit être inférieure à 18%, au delà de cette limite le miel est exposé à de forts risques de fermentation et ce miel doit être classé dans les DLUO courte, donc à consommer rapidement.

Par ailleurs, il est bon de savoir que le taux d’humidité intervient également dans les phénomènes de cristallisation. C’est avec des taux d’humidité voisins de 17 – 18% que les miels cristallisent le plus rapidement mais c'est aussi en fonction de la dominante botanique du miel (acacia - colza, etc...)

Bien sûr, la méthode la plus fiable pour la mesure du taux d'humidité du miel est celle dite de Karl Fisher mais cette dernière exige des connaissances très pointues et du matériel spécifique hors de portée de l'apiculteur amateur.

A cet apiculteur amateur, il ne lui reste plus que le réfractomètre qui, une fois étalonné, permet de déterminer l'indice de réfraction engendré par le passage de la lumière dans une infime couche de miel.

Le principe est simple : il suffit de déposer une goutte de miel sur la lame inférieure du réfractomètre ....


 .... de recouvrir cette goutte de miel de la lame supérieure du réfractomètre.

De porter à l'oeil le réfractomètre et de lire sur la graduation interne le taux d'humidité de l'échantillon de miel mesuré.