7ème séance du rucher-école 2013

En cette fin du mois d'août, c'était le moment de faire le bilan des récoltes de l'année et en la matière le constat est clair pour le rucher-école : 26 Kg de moyenne par ruche.

L'autre grand sujet du jour consistait à faire un tour d'horizon complet des différentes manières de traiter la varroose. En tant que rucher-école les formateurs ont tenu à montrer aux élèves l'ensemble des produits à commencer par un pesticide à effet acaricide formellement interdit en apiculture biologique mais autorisé pour l'apiculture dite classique. Allez comprendre !

Cet insecticide se présente sous la forme de bandelettes à insérer entre les cadres de couvain par deux pour une ruche et pour une durée de 12 semaines.

une autre méthode fait appel à l'usage d'huiles essentielles sous forme liquides que l'on administre dans chaque ruche à l'aide d'un dispositif comprenant un petit réservoir et une mèche positionnée en profondeur entre deux cadres de corps.

Les huiles essentielles autorisées en apiculture biologique peuvent aussi trouver emploi sous forme de tablettes de fibres imprégnées de thymol ou de gaulthérie que l'on dispose par deux pour une ruche sur le haut des cadres du corps.

Une fois les traitements réalisés l'autre grande tâche du jour était le nourrissement des colonies au sirop.

Sirop additionné d'eau pour stimuler la ponte. Les floraisons actuelles ne permettent plus aux abeilles de rapporter du nectar en quantité pour élever les abeilles d'hiver qui ne vont plus tarder à arriver, ni même pour engranger les provisions pour les longs mois qui arrivent.

Entre le dernier cours du rucher-école et celui d'aujourd'hui une intervention avait consisté en l'introduction d'une nouvelle reine à l'aide d'une cage de grande taille positionnée sur le couvain. Aujourd'hui cette cage peut-être enlevée la reine a été acceptée.

En fin de séance Jean-Marie Bloc a eu du succès auprès des abeilles qui ne cessent de le squatter.
Rendez-vous lors du prochain cours le 14 septembre en notant dès maintenant que le cours du mois d'octobre sera déplacé à la date du 26, même lieu, même heure.

Une reine n'attend pas

 Chose assez inhabituelle au rucher-école, une intervention entre les dates de cours a été nécessaire afin d'introduire une nouvelle reine. Et comme chacun le sait, une nouvelle reine n'attend pas.

Dans sa cagette d'introduction avec ses nourrisses, la nouvelle reine possède son matricule sur une pastille collée sur le thorax.

En raison de la nature de la colonie qui devra accueillir la nouvelle reine il a été décidé d'utiliser une cage sur couvain pour l'introduction. Pour cela une bonne dose de candi a été disposée dans le coin spécialement destiné à cette opération.

Il ne reste plus qu'à positionner par pression la cage d'introduction sur le couvain naissant du cadre.

Le transfert de la reine et de ses nourrisses de la cagette de transport vers la cage d'introduction n'est pas aisé dans la mesure ou les abeilles ne se pressent pas pour rejoindre le nouveau sas d'introduction.

Après l'opération le cadre retrouve sa place dans sa ruchette. Lors de la prochaine réunion du rucher-école, les élèves pourront constater si l'acceptation de la nouvelle reine Buckfast s'est faite correctement auprès d'une colonie d'abeilles locales relativement agressives.

Travaux du mois : août 2013

La récolte est maintenant achevée. Les hausses empilées. L’année apicole est terminée. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus qu’à se reposer. Bien au contraire il reste pas mal de choses à faire dans un minimum de temps à cause du retard pris cet été. Nous sommes désormais entièrement tournés vers l’année prochaine. Nous aurons besoin de colonies saines et fortes pour passer l’hiver et reprendre l’activité au printemps prochain.

Tout d’abord, il est nécessaire de faire le point après la miellée : état du couvain, provisions (miel et pollen)…

Cette année nous avons vu des départs d’essaims très tard. Attention à ne pas conserver en l’état des essaims qui seraient trop faibles en fin d’été.

Les essaims artificiels que nous avons constitués en juillet serviront à développer notre cheptel, à remplacer d’éventuelles pertes ou enfin à renouveler quelques reines (après les avoir marquées en rouge)

Les colonies trop faibles se verront donner un apport de sirop léger (60/40) par petites quantités afin de stimuler la ponte. Le but n’est pas de stocker. En effet il faudra beaucoup de nourrices pour élever les futures abeilles d’hiver. Ne pas oublier de réduire les entrées pour éviter le pillage.

Les traitements contre les varroas seront poursuivis.

Dans la dernière décade on commencera à compléter les provisions, si nécessaire, cette fois avec du sirop concentré. Les sirops du commerce conviennent parfaitement pour ce type de nourrissement. Nous en reparlerons.