Cours rucher-école pour l'année 2017
(à Thézy-Glimont, rue du marais)
(à Thézy-Glimont, rue du marais)
Les inscriptions pour l'année 2017 sont désormais closes
Afin de proposer un enseignement apicole de qualité l'USAP s'oblige à ne pas allonger la liste des élèves à l'infini. C'est avec regret que l'USAP se voit dans l'obligation de refuser de nouveaux élèves pour 2017. Les élèves absents le 04 mars 2017 seront remplacés par une personne inscrite sur la liste d'attente. Aucune convocation personnelle ne sera envoyée aux élèves
à 14h00 les samedis
- 04 mars - maison de l'Abeille - Thézy-Glimont
- 25 mars - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 08 avril - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 29 avril - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 20 mai - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 10 juin - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 08 juillet - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 19 août - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 16 septembre - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 14 octobre - rucher couvert - Thézy-Glimont
- 04 novembre - maison de l'Abeille - remise des attestations
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| Première visite de printemps (2011) au Rucher-école |
Pour toute information vous pouvez prendre contact directement avec le secrétaire de l'USAP dont vous trouverez les coordonnées sur la page "Contacts" de ce blog.
Fidèle à lui même, Bernard Lamidel a emmené pendant des heures les nouveaux élèves dans les arcanes pas toujours faciles à appréhender mais absolument nécessaires pour débuter sur de bons rails l'apiculture.
Chaque
année les places sont chères pour participer à la saison entière des
cours du rucher-école de l'USAP. Cette fois encore une trentaine de
nouveaux élèves est venue à la maison de l'Abeille de Thézy-Glimont pour
plonger dans le monde très intéressant de l'apiculture.
Rendez-vous le 19 mars prochain pour la première séance pratique, sur le terrain, au rucher couvert.
Comme chaque année en août la séance est estivale avec beaucoup moins d'élèves mais toujours avec du beau temps.
L'ambiance
est détendue pour évoquer les sujets d'actualité apicole qui ne
manquent pas en cette période (varroa, récolte, reines, etc.)
Rapidement
les élèves se rendent aux ruches pour lever la totalité des cadres à la
recherche d'informations sur les réserves engrangées par les abeilles
et commencer à évoquer la fin de saison.
La dernière récolte de miel de la saison s'achève et les traitements pour lutter contre le varroa sont appliqués.
Prévoir la saison prochaine est déjà d'actualité en préparant des ruchettes afin d'introduire de nouvelles reines.
En prenant soin de ne pas oublier d'ôter l'opercule de plastqiue de la cagette d'introduction, une nouvelle reine et sa future colonie va venir renforcer le cheptel du rucher-école.
La séance de septembre permettra de constater l'activité de cette reine et le développement de sa colonie.
La bonne météo était cette fois au rendez-vous pour cette séance estivale. Les sujets de circonstance étaient de deux ordres. La récolte d'été et les traitements contre la varroose. Beaucoup trop sous-estimé dans les causes de pertes de colonies dès avant la fin de l'année, le varroa est devenu une véritable plaie qu'il est nécessaire de combattre impitoyablement, le plus tôt possible, mais pas n'importe comment. Les différentes techniques ont donc été évoquées longuement et parmi celles-ci la rupture de ponte par encagement de la reine.
Autre sujet d'actualité : la dernière récolte de l'année. Cette fois le colza étant écarté l'angoisse de l'extraction du miel figé dans les cellules n'a plus lieu d'être.
Pour
le groupe de deuxième année son juste mérite a été de parier d'emblée
sur l'impasse sur la récolte afin de reconstituer le cheptel, réduit à
la portion congrue dès l'entame de la saison apicole. Le challenge a été
magnifiquement relevé.
Quand on a connu la tristesse de début de saison il est toujours agréable de regarder de tels cadres fournis en abeilles.
L'occasion était belle de marquer les reines, opération qui fût plus que laborieuse pour certains qui n'ont pas hésité à les peindre toutes entières ou presque.
Avant de refermer les ruches les traitements contre le varroa on été appliqués.
Ils et elles étaient une bonne trentaine à être présent au 4ème cours du rucher-école, toutes et tous plus studieuses les unes que les autres et les uns que les autres.
Comme
toujours la séance commence par une partie théorique. Aujourd'hui, il
s'agissait de parler d'un sujet très présent cette année et
particulièrement tôt en saison : l'essaimage. Bien sûr, il a aussi été
question des premières récoltes de miel.
Objet
d'une sacrée partie de rigolade : le chasse-abeilles. Comment faut-il
l'orienter ? Où le positionner ? Quand le mettre et quand l'enlever ?
Quel est son usage ?
Véritable
sport s'il en est : l'allumage de l'enfumoir, le meilleur ami de
l'apiculteur.Le néophyte doit s'y prendre à plusieurs reprises pour
l'allumer et obtenir la bonne fumée froide.
La
plaie du moment c'est l'essaimage et les élèves du deuxième groupe ont
pu assister en direct à ce phénomène dramatique pour l'apiculteur et
pourtant naturel pour la reproduction des colonies.
Qui dit essaimage dit visite approfondie du corps des ruches à la
chasse aux cellules royales qu'il faut détruire, si l'on a aperçu la
reine évidemment.
En espérant que lors de la séance de juin les essaimages n'aient pas trop mis en difficulté les colonies pour la récolte d'été.
Le temps n'était pas folichon pour ce troisième cours du rucher-école et malgré lui il fallait travailler en remettant d'abord d'aplomb les ruches qui avaient tendance à perdre leur stabilité.
Les
élèves de première année sont en quelque sorte un peu avantagés car il
travaillent sous abri ce qui facilite grandement les choses. L'absence
de vent et de pluie permet ainsi de garder les ruches ouvertes un peu
plus longtemps afin d'examiner l'ensemble des cadres.
L'ouverture pour la première fois de l'année des ruches est toujours source d'angoisse pour le néophyte. La colonie sera-t-elle toujours présente et en bon état sanitaire ?
Les faibles colonies ont pu bénéficier d'une réduction du volume du corps de la ruche par l'usage de partitions. Il est temps de garnir cet espace par l'introduction de cires gaufrées que les abeilles vont s'empresser de construire.
Toujours
très attentifs les élèves sont à l'affût de la moindre explication.
Particulièrement cette fois concernant les pertes de colonies de cet
hiver, pertes qui sont importantes cette année. raison de plus pour ne
pas diminuer la force de celle ui restent par la surveillance des
cellules royales très nombreuses en ce début avril. Attention aux essaimages très précoces !
L'avantage
des plateaux aérés est qu'il sont facilement nettoyables à l'eau de
javel et à la brosse à poils durs. Pour les plateaux en bois un bon
grattage suivi du passage de la flamme est suffisant.
Les nouveaux élèves sont un peu frustrés de ne pas avoir eu l'occasion d'observer les abeilles sur leurs cadres mais la température et le vent ne le permettaient pas. Ce n'est que partie remise.
Dans l'impossibilité d'ouvrir les ruches par cette température indécente pour pratiquer l'apiculture, la seule solution était d'observer l'intérieur des ruches par le couvre-cadres transparent de chacune d'elles.
Comme tous les apiculteurs de la Somme le savent ou devraient le savoir, le frelon asiatique est désormais chez nous et particulièrement dans le Vimeu. Il est donc urgentissime d'agir dès maintenant en vérifiant bien que chaque porte d'entrée des ruches est au dernier modèle en vigueur (passage en hauteur à 5,5 mm) ce qui n'empêche pas de disposer dès maintenant des pièges dans et aux abords de tous les ruchers.
Rendez-vous le mois prochain pour la troisième séance qui devrait être le grand départ des cours pratiques.
C'est à croire que la météo savait que ce samedi se tenait un cours au rucher-école car le temps et le soleil étaient de la partie.
Au programme pratique de la séance figurait l'état des colonies, le nourissement, le traitement contre la varroose.
D'emblée,
la perte d'une colonie dans une ruchette montre que le travail de
prévention du pillage lors du dernier cours a été plus que négligé. Pas
de porte d'entrée sur la ruchette, encore moins de porte d'entrée
réduite et l'on ne s'étonnera pas que les combats aient fait rage
jusqu'à perdre une colonie entière pendant cette période de disette.
Afin
d'éviter aux abeilles d'aller se nourrir dans la ruche voisine
(pillages) il est bon de sortir les nourrisseurs comme ce nouveau modèle
en plastique pas du tout concluant par absence de polyvalence
(impossibilité de nourrir simultanément en liquide + solide, mais aussi
par le cloisonnement impossible du réservoir) et par manque flagrant de
rigidité.
Les classiques nourrisseurs couvre-cadres Nicot ont encore de beaux jours devant eux pour accueillir un maximum de 10 kg de sirop au total des deux bacs.
Petit à petit tous les cadres des corps de ruches sont levés et inspectés montrant que toutes les colonies n'en sont pas au même stade de réserves quand il y a encore des réserves.
L'apport massif de sirop est indispensable à cette période car la météo ne favorise pas le travail des abeilles dans leur constitution de réserves pour l'hiver.
Pour
essayer de dynamiser rapidement une colonie, les cadres d'abeilles sont
aspergés de sirop dans lequel une dose de solution de propolis a été
incorporée. Avant de refermer les ruches les traitements contre varroa
sont contrôlés et continués.
La partie théorique, plus brève que d'habitude, a consisté à expliquer que l'année apicole se terminait maintenant, un résumé des opérations du jour s'en est suivi.
Les derniers cadres de hausses sont prélevés pour achever la récolte 2014 et les hausses remisées jusqu'à la saison prochaine.
Le
corps de chaque ruche a été inspecté à la recherche de la reine marquée
d'une pastille rouge comme sur la photo ci-contre. Nous avons profité
de cette séance pour marquer en vert la reine issue de l'essaim
artificiel réalisé au cours précédent.
Dès après la dernière récolte il est indispensable d'appliquer les traitements contre la varroose soit à l'aide de bandelettes à base d'acaricides chimiques
soit à base de produits alternatifs plus respectueux de l'environnement comme certaines huiles essentielles (thymol, etc.)
L'expérience a montré à plusieurs reprises que le marquage des reines n'était pas le point fort de nombreux élèves. L'USAP a donc acheté plusieurs pistons pour que les élèves puissent s'exercer sur des faux bourdons avant de pratiquer le marquage sur les reines.
Rendez-vous au prochain cours le 23 août 2014, même lieu, même heure.
Il faisait chaud au rucher-école ce samedi, la trentaine élèves a trouvé un peu d'ombre pour assister à la partie théorique qui débute chaque cours.
Le
sujet qui a occupé le plus de temps avait pour thème les maladies du
couvain et des abeilles ainsi que les les différents agresseurs des
abeilles.
La partie pratique qui suivait consistait à lire les cadres et dans ce domaine le bon précédait le moins bon pour ne pas dire pire....
Cherchez l'erreur ..... Il y a encore du boulot d'apprentissage et beaucoup de bon sens à acquérir !
Avec
la récolte du moment, l'occasion était bonne de présenter un
réfractomètre aux élèves de manière à mesurer le taux d'humidité du miel
mais de toute façon, s'il est bien operculé il est forcément bon.
Au cours de la séance nous avons eu la visite du correspondant de la presse locale venu réaliser un reportage qui fera l'objet dans le journal d'un article sur le rucher-écol
Traditionnellement l'entame du cours se fait autour d'aspects techniques ou d'actualité apicole. Aujourd'hui ont été abordé les problèmes d'essaimages et le miel de colza avec sa problématique bien connue.
Cette année les essaimages ont commencé très tôt, Bernard Lamidel nous a présenté un système constitué d'un assemblage à entretoises de deux cadres de corps espacés destiné à aider à la capture d'essaims dans des situations compliquées comme dans des buissons par exemple.
Dans la semaine, un essaim a été capturé, il viendra renforcer le cheptel existant.
Dans
la semaine, la récolte a bien eu lieu sur les ruches du rucher-école
mais en l'absence des élèves car l'environnement du rucher est composé
majoritairement de colza qui n'attend pas. Les boites à hausses sont de
sorties pour l'occasion.
Une
revue des cadres montre que des cellules royales sont bien présentes ce
qui peut expliquer les essaimages supposés. L'intervalle entre les
cours du rucher-école, à cette saison, est trop grand pour réellement
maîtriser les essaimages.
La saison étant propice il était opportun de procéder à la pose d'une trappe à pollen entre entre corps et hausse.
Tandis que sur autre ruche la démonstration a consisté à poser un autre genre de trappe à pollen. Une trappe d'entrée de ruche.
Rendez-vous le 7 juin pour la prochaine séance.
Ce samedi l'entrée en matière a été spectaculaire puisqu'un essaimage a été vécu en direct par les élèves. L'essaim est allé se loger dans un arbuste peu accessible.
Travail manuel du formateur pour tenter de récupérer l'essaim.
L'espacement entre chaque cours n'est pas propice au contrôle régulier des corps de ruche pour écarter autant que possible les essaimages. C'est d'ailleurs la raison de l'essaimage vécu en direct.
Cette saison la qualité des différents couvains du rucher n'est pas optimale. Ces couvains sont souvent éparpillés sans pour autant être atteints de maladie. Les reines de la saison passée ne sont pas très performantes en ponte.
Recherche de la reine pour la marquer. Un vrai sport dans les colonies populeuses.
Une pastille de couleur favorise grandement la recherche de la reine.
Avec la pause des hausses, quelques cadres avec sections sont posés dans le but de récupérer du miel sur cire.
Après l'indispensable passage par la théorie apicole lors de la première séance du rucher-école de la dernière fois nous abordons maintenant la pratique au contact des abeilles.
Bernard
Lamidel pointe les présents car de ce pointage dépend, en fin de
saison, la distribution des attestations de formation aux plus assidus.
Dans
une ambiance conviviale et dans un cadre champêtre, les élèves sont
divisés en deux groupes. Les nouveaux avec Bernard Lamidel, les anciens
avec Jean-Marie Bloc.
Bernard
Lamidel assure chaque début de cours par un petit exposé des travaux à
fournir pendant la séance. Les 36 élèves d'aujourd'hui sont pour la
plupart très attentifs pendant que d'autres sont un peu plus distraits.
12
degrés au thermomètre c'est encore insuffisant pour ouvrir les ruches
et encore pas assez pour lever les cadres. néanmoins le travail ne
manque pas à commencer par la pesée des ruches .....
.... afin de connaître l'état des provisions du moment qui de toutes les façons va commencer à croître avec la floraison très en avance des colzas.
La
température n'empêche cependant pas le ménage de printemps qui consiste
à désolidariser le plateau de chaque ruche pour le gratter et le laver
avec une solution d'eau de Javel pour ensuite le repositionner.
Prochain cours le 12 avril 2014, même lieu, même heure.
Pour
ce dernier cours au rucher-école de l'année 2013, le temps était de la
partie et les élèves nombreux. Comme à l'habitude la séance débute par
une discussion sur le sujet principal du moment : la mise en hivernage
des ruches.
La
première précaution est d'enlever tous les traitements contre la
varroose. S'ils ont été appliqué dès la fin de la récolte, les 12
semaines nécessaires pour une action optimale des produits prennent fin
actuellement.
Pour
ceux qui voudraient ajouter une petite précaution supplémentaire contre
l'acarien bien connu il est possible de saupoudrer entre les cadres un
mélange de sucre en poudre et de poudre d'ail. Chacun se fera son
opinion sur cette méthode.
Une
fois la ruche remise en condition d'hivernage, le premier pesage d'une
longue série est effectué. Selon le nombre de cadres dans la ruche (7à
10), la masse totale de la ruche doit se situer entre 30 et 40 kg)
Pour terminer la séance et pour éviter les mésaventures passées, il est décidé de lutter contre le pic-vert à l'aide d'un filet tendu sur l'ensemble des ruches.
Quand on voit arriver les seaux de sirop et les nourrissements massifs cela sent la fin de la saison apicole et presque le début de la suivante puisque ces nourrissements sont destinés à mettre les colonies dans les meilleures conditions avant l'hiver.
La visite des ruches montre que le couvain est bien présent et qu'il va donner naissance aux abeilles d'hiver.
Les réserves sont déjà bien avancées mais pas encore suffisantes. Une dernière grosse ration de sirop lourd est donc nécessaire.
La
pesée des ruches est encore le moyen le plus fiable pour juger de la
nécessité ou pas d'apporter un complément de sirop. En dessous de 35 à
40 Kg tout compris pour une ruche Dadant 10 cadres, l'hiver risque de
mal se passer pour la colonie. Il faudra sans doute nourrir avant le
printemps au Candi.
Avant
de quitter le rucher et pour se mettre en conformité avec la
réglementation mais aussi pour montrer l'exemple un responsable du
rucher-école inscrit à nouveau le numéro identifiant sur le panneau
apposé sur le bâtiment couvert.
Rendez-vous le 26 octobre, même lieu, même heure pour le dernier cours de l'année.
En
cette fin du mois d'août, c'était le moment de faire le bilan des
récoltes de l'année et en la matière le constat est clair pour le
rucher-école : 26 Kg de moyenne par ruche.
L'autre grand sujet du jour consistait à faire un tour d'horizon complet des différentes manières de traiter la varroose. En tant que rucher-école les formateurs ont tenu à montrer aux élèves l'ensemble des produits à commencer par un pesticide à effet insecticide formellement interdit en apiculture biologique mais autorisé pour l'apiculture dite classique. Allez comprendre !
Cet insecticide se présente sous la forme de bandelettes à insérer entre les cadres de couvain par deux pour une ruche et pour une durée de 12 semaines.
une autre méthode fait appel à l'usage d'huiles essentielles sous forme liquides que l'on administre dans chaque ruche à l'aide d'un dispositif comprenant un petit réservoir et une mèche positionnée en profondeur entre deux cadres de corps.
Les huiles essentielles autorisées en apiculture biologique peuvent aussi trouver emploi sous forme de tablettes de fibres imprégnées de thymol ou de gaulthérie que l'on dispose par deux pour une ruche sur le haut des cadres du corps.
Une fois les traitements réalisés l'autre grande tache du jour était le nourrissement des colonies au sirop.
Sirop additionné d'eau pour stimuler la ponte. Les floraisons actuelles ne permettent plus aux abeilles de rapporter du nectar en quantité pour élever les abeilles d'hiver qui ne vont plus tarder à arriver, ni même pour engranger les provisions pour les longs mois qui arrivent.
Entre
le dernier cours du rucher-école et celui d'aujourd'hui une
intervention avait consisté en l'introduction d'une nouvelle reine à
l'aide d'une cage de grande taille positionnée sur le couvain.
Aujourd'hui cette cage peut-être enlevée la reine a été acceptée.
En fin de séance Jean-Marie Bloc a eu du succès auprès des abeilles qui ne cessent de le squatter.
Rendez-vous lors du prochain cours le 14 septembre en notant dès maintenant que le cours du mois d'octobre sera déplacé à la date du 26, même lieu, même heure.
Quand
monsieur Lamidel demande aux nouveaux de sortir le peson afin de peser
les ruches au mois de juin, les anciens savent qu'il mijote quelque
chose et quand il est venu interroger le deuxième groupe de monsieur
Bloc les anciens étaient au courant de l'affaire puisqu'ils venaient
d'ouvrir une ruche et de constater qu'un prédateur d'un genre un peu
spécial était passé par là.
Pendant
ce temps là, l'animateur du deuxième groupe a abordé le sujet des
pollens et de leur récolte. La présentation de deux versions de trappe à
pollens a été faite. Leur principe de fonctionnement, les périodes et
durées de pose ont été évoquées.
Un
modèle de trappe d'entrée de ruche a été posé mais comme nous nous en
doutions cette ruche avait un gros problème de rentrée de pollen ce qui
est un mauvais signe au mois de juin. Qu'à cela ne tienne, c'était
l'idée et la manipulation qu'il fallait retenir.
Un autre modèle de trappe a été présenté, il s'agissait cette fois d'une trappe que l'on dispose sous le plateau de la ruche.
La suite de la séance a consisté à sortir les cadres pour une inspection détaillée et aussi repérer les cellules royales.
Parfois des phénomènes inhabituels se sont présentés comme cette cellule royale détruite sur le bas laissant apparaître une larve de reine qui évidemment n'est pas viable.
Sur certaines ruches les jeunes reines sont marquées
Et pour terminer chaque ruchette et les ruches sans hausse ont reçu un traitement contre la varroose sous la forme d'un gel aux huiles essentielles.
En Picardie, la période est théoriquement à la récolte du miel de
printemps mais ceci n'est pas une mince affaire cette année. Bernard
Lamidel a néanmoins présenté les cadres à sections pour la récolte du
miel en pain, la nouvelle mode de consommation de ces dernières années.
Cette séance a été l'occasion de vérifier et de démontrer que le
remplacement des cadres par rotation par le centre a été simple,
efficace et rapide depuis le dernier cours. Pour encore mieux le
visualiser des cadres ont été marqué de la couleur jaune pour ceux de
l'année dernière et du rouge pour ceux de l'année en cours.
Pour
terminer la séance, une petite visite aux MiniPlus s'imposait en vue de
l'élevage de reines qui va commencer dans quelques jours. Pour les élèves, rendez-vous pour la prochaine séance du rucher-école le 8 juin, même lieu, même he
Décidément, ce début de saison est atypique. Une météo que les formateurs et apiculteurs de cette troisième séance du rucher-école n'avaient pas réussie à mettre de leur coté. Un toit plombé, un vent froid, une température à rester chez soi au coin du feu, il n'en fallait pas plus pour décourager tout ce petit monde. Seulement voilà, il n'est pas question de prendre du retard sur les travaux apicoles et après le briefing de Bernard Lamidel les élèves se sont reconstitués en deux groupes pour une meilleure efficacité d'apprentissage.
Dans
l'autre groupe, c'est au tour du fidèle acolyte, le cher Watson, de
continuer à enquêter avant l'ouverture des ruches. Une pesée dans les
règles de l'art est effectuée et là, les choses se corsent, le doute
s'installe. Les ruches sont terriblement légères pour la saison.
Avec
précaution, le toit est enlevé et un autre indice montre le bout de son
nez : le candi apporté sur le trou de nourrissement du couvre-cadres
n'est pas consommé. Que se passe-t-il ? L'enquête suit son cours.
Pour
en savoir plus, le couvre-cadres est ôté et surprise, deux anciennes
négligences font surface. Le nourrisseur-cadre n'a pas été vidé de son
sirop avant l'hiver et les bandelettes contre la varroose sont toujours
présentes dans la ruche au mois d'avril. Le mauvais tir est rectifié
illico presto.
Dans
les entrailles de la ruche les investigations continuent. Un par un les
cadres sont levés et auscultés. Le verdict est sans appel. 3 cadres
partiellement recouverts de couvain répondent à l'appel de l'enquêteur.
C'est bien maigre comme résultat, nous aurions pu nous attendre au
double de cadres de couvain à cette période de l'année.
Rucher-école 2016
La suite de la chronologie des cours du rucher-école se trouve dans les archives du blog où vous pouvez les consulter.
1er cours du rucher-école 2016
Encore un an de plus et nous voilà déjà au premier cours 2016 du rucher-école.
Fidèle à lui même, Bernard Lamidel a emmené pendant des heures les nouveaux élèves dans les arcanes pas toujours faciles à appréhender mais absolument nécessaires pour débuter sur de bons rails l'apiculture.
Rendez-vous le 19 mars prochain pour la première séance pratique, sur le terrain, au rucher couvert.
8 ème séance du rucher-école 2016
Comme chaque année en août la séance est estivale avec beaucoup moins d'élèves mais toujours avec du beau temps.
Prévoir la saison prochaine est déjà d'actualité en préparant des ruchettes afin d'introduire de nouvelles reines.
En prenant soin de ne pas oublier d'ôter l'opercule de plastqiue de la cagette d'introduction, une nouvelle reine et sa future colonie va venir renforcer le cheptel du rucher-école.
La séance de septembre permettra de constater l'activité de cette reine et le développement de sa colonie.
7 ème cours du rucher-école 2016
La bonne météo était cette fois au rendez-vous pour cette séance estivale. Les sujets de circonstance étaient de deux ordres. La récolte d'été et les traitements contre la varroose. Beaucoup trop sous-estimé dans les causes de pertes de colonies dès avant la fin de l'année, le varroa est devenu une véritable plaie qu'il est nécessaire de combattre impitoyablement, le plus tôt possible, mais pas n'importe comment. Les différentes techniques ont donc été évoquées longuement et parmi celles-ci la rupture de ponte par encagement de la reine.
Autre sujet d'actualité : la dernière récolte de l'année. Cette fois le colza étant écarté l'angoisse de l'extraction du miel figé dans les cellules n'a plus lieu d'être.
Quand on a connu la tristesse de début de saison il est toujours agréable de regarder de tels cadres fournis en abeilles.
L'occasion était belle de marquer les reines, opération qui fût plus que laborieuse pour certains qui n'ont pas hésité à les peindre toutes entières ou presque.
Avant de refermer les ruches les traitements contre le varroa on été appliqués.
4 ème cours du rucher-école 2015
Ils et elles étaient une bonne trentaine à être présent au 4ème cours du rucher-école, toutes et tous plus studieuses les unes que les autres et les uns que les autres.
La
plaie du moment c'est l'essaimage et les élèves du deuxième groupe ont
pu assister en direct à ce phénomène dramatique pour l'apiculteur et
pourtant naturel pour la reproduction des colonies.
Qui dit essaimage dit visite approfondie du corps des ruches à la
chasse aux cellules royales qu'il faut détruire, si l'on a aperçu la
reine évidemment.En espérant que lors de la séance de juin les essaimages n'aient pas trop mis en difficulté les colonies pour la récolte d'été.
3 ème cours du rucher-école 2015
Le temps n'était pas folichon pour ce troisième cours du rucher-école et malgré lui il fallait travailler en remettant d'abord d'aplomb les ruches qui avaient tendance à perdre leur stabilité.
L'ouverture pour la première fois de l'année des ruches est toujours source d'angoisse pour le néophyte. La colonie sera-t-elle toujours présente et en bon état sanitaire ?
Les faibles colonies ont pu bénéficier d'une réduction du volume du corps de la ruche par l'usage de partitions. Il est temps de garnir cet espace par l'introduction de cires gaufrées que les abeilles vont s'empresser de construire.
2ème cours du rucher-école 2015
Contrairement
à l'habitude où les élèves attendent le dernier moment pour enfiler
leurs combinaisons, là, tout le monde était en tenue, ce n'était pas
pour se protéger des abeilles, mais du froid! (8° + fort vent du nord,
bref, des conditions hivernales) Nous avons dû nous réfugier dans l'abri
pour la partie théorique.
Comme
chaque année à la première séance pratique du cours du rucher-école,
l'opération primordiale à accomplir est d'ordre sanitaire en enlevant le
plateau de chaque ruche pour le désinfecter.
Les nouveaux élèves sont un peu frustrés de ne pas avoir eu l'occasion d'observer les abeilles sur leurs cadres mais la température et le vent ne le permettaient pas. Ce n'est que partie remise.
Dans l'impossibilité d'ouvrir les ruches par cette température indécente pour pratiquer l'apiculture, la seule solution était d'observer l'intérieur des ruches par le couvre-cadres transparent de chacune d'elles.
Comme tous les apiculteurs de la Somme le savent ou devraient le savoir, le frelon asiatique est désormais chez nous et particulièrement dans le Vimeu. Il est donc urgentissime d'agir dès maintenant en vérifiant bien que chaque porte d'entrée des ruches est au dernier modèle en vigueur (passage en hauteur à 5,5 mm) ce qui n'empêche pas de disposer dès maintenant des pièges dans et aux abords de tous les ruchers.
7ème cours du rucher-école 2014
C'est à croire que la météo savait que ce samedi se tenait un cours au rucher-école car le temps et le soleil étaient de la partie.
Au programme pratique de la séance figurait l'état des colonies, le nourissement, le traitement contre la varroose.
Les classiques nourrisseurs couvre-cadres Nicot ont encore de beaux jours devant eux pour accueillir un maximum de 10 kg de sirop au total des deux bacs.
Petit à petit tous les cadres des corps de ruches sont levés et inspectés montrant que toutes les colonies n'en sont pas au même stade de réserves quand il y a encore des réserves.
L'apport massif de sirop est indispensable à cette période car la météo ne favorise pas le travail des abeilles dans leur constitution de réserves pour l'hiver.
6ème cours du rucher-école 2014
Un
cours placé sous le sceau de la chaleur, pas une chaleur banale mais
bien une chaleur écrasante qui a dépassé allégrement les 30 degrés à
l'ombre.
La partie théorique, plus brève que d'habitude, a consisté à expliquer que l'année apicole se terminait maintenant, un résumé des opérations du jour s'en est suivi.
Les derniers cadres de hausses sont prélevés pour achever la récolte 2014 et les hausses remisées jusqu'à la saison prochaine.
Dès après la dernière récolte il est indispensable d'appliquer les traitements contre la varroose soit à l'aide de bandelettes à base d'acaricides chimiques
soit à base de produits alternatifs plus respectueux de l'environnement comme certaines huiles essentielles (thymol, etc.)
L'expérience a montré à plusieurs reprises que le marquage des reines n'était pas le point fort de nombreux élèves. L'USAP a donc acheté plusieurs pistons pour que les élèves puissent s'exercer sur des faux bourdons avant de pratiquer le marquage sur les reines.
Rendez-vous au prochain cours le 23 août 2014, même lieu, même heure.
5ème cours du rucher-école 2014
Il faisait chaud au rucher-école ce samedi, la trentaine élèves a trouvé un peu d'ombre pour assister à la partie théorique qui débute chaque cours.
La partie pratique qui suivait consistait à lire les cadres et dans ce domaine le bon précédait le moins bon pour ne pas dire pire....
Cherchez l'erreur ..... Il y a encore du boulot d'apprentissage et beaucoup de bon sens à acquérir !
Au cours de la séance nous avons eu la visite du correspondant de la presse locale venu réaliser un reportage qui fera l'objet dans le journal d'un article sur le rucher-écol
4ème cours du rucher-école 2014
Traditionnellement l'entame du cours se fait autour d'aspects techniques ou d'actualité apicole. Aujourd'hui ont été abordé les problèmes d'essaimages et le miel de colza avec sa problématique bien connue.
Cette année les essaimages ont commencé très tôt, Bernard Lamidel nous a présenté un système constitué d'un assemblage à entretoises de deux cadres de corps espacés destiné à aider à la capture d'essaims dans des situations compliquées comme dans des buissons par exemple.
Dans la semaine, un essaim a été capturé, il viendra renforcer le cheptel existant.
La saison étant propice il était opportun de procéder à la pose d'une trappe à pollen entre entre corps et hausse.
Rendez-vous le 7 juin pour la prochaine séance.
3ème cours du rucher-école 2014
Ce samedi l'entrée en matière a été spectaculaire puisqu'un essaimage a été vécu en direct par les élèves. L'essaim est allé se loger dans un arbuste peu accessible.
Travail manuel du formateur pour tenter de récupérer l'essaim.
L'espacement entre chaque cours n'est pas propice au contrôle régulier des corps de ruche pour écarter autant que possible les essaimages. C'est d'ailleurs la raison de l'essaimage vécu en direct.
Cette saison la qualité des différents couvains du rucher n'est pas optimale. Ces couvains sont souvent éparpillés sans pour autant être atteints de maladie. Les reines de la saison passée ne sont pas très performantes en ponte.
Recherche de la reine pour la marquer. Un vrai sport dans les colonies populeuses.
Une pastille de couleur favorise grandement la recherche de la reine.
Avec la pause des hausses, quelques cadres avec sections sont posés dans le but de récupérer du miel sur cire.
2ème cours du rucher-école 2014
Après l'indispensable passage par la théorie apicole lors de la première séance du rucher-école de la dernière fois nous abordons maintenant la pratique au contact des abeilles.
.... afin de connaître l'état des provisions du moment qui de toutes les façons va commencer à croître avec la floraison très en avance des colzas.
Prochain cours le 12 avril 2014, même lieu, même heure.
1er cours du rucher-école 2014
Aurait-il
fallu repousser les murs de la maison de l'Abeille de Thézy-Glimont où
se déroulait le premier cours 2014 du rucher-école ? Non, pas encore.
Cette
année le record d'élèves a encore été battu avec une petite quarantaine
de participants. De plus en plus de personnes sont sensibilisées à la
nécessité de protéger les abeilles, ce phénomène n'est pas nouveau mais
il s'amplifie d'année en année partout en France. L'USAP est consciente
de ce fait et s'organise afin de dispenser des cours adaptés aux
différentes niveaux apicoles des élèves.
La
traditionnelle partie assez rébarbative mais absolument nécessaire du
premier cours de l'année du rucher-école est désormais terminée, les
prochains traiteront la pratique sous la houlette des formateurs Bernard
Lamidel, Jean-Marie Bloc assistés de Stéphane Balesdent.
Prochain rendez-vous au rucher-école le 22 mars 2014 à 14h30
9ème séance du rucher-école 2013
Pour terminer la séance et pour éviter les mésaventures passées, il est décidé de lutter contre le pic-vert à l'aide d'un filet tendu sur l'ensemble des ruches.
8ème séance du rucher-école 2013
Quand on voit arriver les seaux de sirop et les nourrissements massifs cela sent la fin de la saison apicole et presque le début de la suivante puisque ces nourrissements sont destinés à mettre les colonies dans les meilleures conditions avant l'hiver.
La visite des ruches montre que le couvain est bien présent et qu'il va donner naissance aux abeilles d'hiver.
Les réserves sont déjà bien avancées mais pas encore suffisantes. Une dernière grosse ration de sirop lourd est donc nécessaire.
Rendez-vous le 26 octobre, même lieu, même heure pour le dernier cours de l'année.
7ème séance du rucher-école 2013
L'autre grand sujet du jour consistait à faire un tour d'horizon complet des différentes manières de traiter la varroose. En tant que rucher-école les formateurs ont tenu à montrer aux élèves l'ensemble des produits à commencer par un pesticide à effet insecticide formellement interdit en apiculture biologique mais autorisé pour l'apiculture dite classique. Allez comprendre !
Cet insecticide se présente sous la forme de bandelettes à insérer entre les cadres de couvain par deux pour une ruche et pour une durée de 12 semaines.
une autre méthode fait appel à l'usage d'huiles essentielles sous forme liquides que l'on administre dans chaque ruche à l'aide d'un dispositif comprenant un petit réservoir et une mèche positionnée en profondeur entre deux cadres de corps.
Les huiles essentielles autorisées en apiculture biologique peuvent aussi trouver emploi sous forme de tablettes de fibres imprégnées de thymol ou de gaulthérie que l'on dispose par deux pour une ruche sur le haut des cadres du corps.
Une fois les traitements réalisés l'autre grande tache du jour était le nourrissement des colonies au sirop.
Sirop additionné d'eau pour stimuler la ponte. Les floraisons actuelles ne permettent plus aux abeilles de rapporter du nectar en quantité pour élever les abeilles d'hiver qui ne vont plus tarder à arriver, ni même pour engranger les provisions pour les longs mois qui arrivent.
Rendez-vous lors du prochain cours le 14 septembre en notant dès maintenant que le cours du mois d'octobre sera déplacé à la date du 26, même lieu, même heure.
6ème séance du rucher-école 2013
Les
abeilles "cognaient" cet après-midi et plus d'une paire de gangs des
élèves apiculteurs ont pu en garder témoignages. Mais si les abeilles
ont un dard il faut avouer que ceux du soleil ont montré leur efficacité
à tel point que sous la combinaison blanche il était difficile de
résister à ses assauts.
Le
rucher couvert ne sert pas seulement à protéger les ruches, il arrive
aussi qu'il aide les apiculteurs à se protéger du soleil.
Les thèmes du jour ont été la récolte, les traitements contre la varroose et la chaleur comme on aurait pu s'en douter.
Première
démarche celle qui consiste à récolter le miel des hausses et cette
année si particulière semble se diriger vers une récolte moyenne toutes
saisons confondues.
Les
visites des ruches et des ruchettes ont permis de faire un bilan précis
du développement des colonies, éventuellement de marquer les reines
mais aussi de constater l'état d'avancement des réserves dans les corps.
La
tour infernale dans toute sa splendeur, il faut dire que cet état est
favorisé par la chaleur intense mais surtout par une situation de
surpeuplement des MiniPlus à laquelle il faudra remédier rapidement.
La
séance s'est achevée près le l'Apimobile de Bernard Lamidel où chaque
apiculteur a pu s'approvisionner en produits de lutte contre le varroa
mais aussi en accessoires divers.
5ème séance du rucher-école 2013
Avec
le cadre bucolique et cette belle journée de juin, l'ambiance était
néanmoins studieuse. Comme au début de chaque séance, une petite
révision s'impose et différents sujets du moment sont abordés (récoltes,
essaimages, etc.)
Un
modèle de trappe d'entrée de ruche a été posé mais comme nous nous en
doutions cette ruche avait un gros problème de rentrée de pollen ce qui
est un mauvais signe au mois de juin. Qu'à cela ne tienne, c'était
l'idée et la manipulation qu'il fallait retenir.
Un autre modèle de trappe a été présenté, il s'agissait cette fois d'une trappe que l'on dispose sous le plateau de la ruche.
La suite de la séance a consisté à sortir les cadres pour une inspection détaillée et aussi repérer les cellules royales.
Parfois des phénomènes inhabituels se sont présentés comme cette cellule royale détruite sur le bas laissant apparaître une larve de reine qui évidemment n'est pas viable.
Sur certaines ruches les jeunes reines sont marquées
Et pour terminer chaque ruchette et les ruches sans hausse ont reçu un traitement contre la varroose sous la forme d'un gel aux huiles essentielles.
4ème séance du rucher-école 2013
Profitant
d'une fenêtre météo favorable en ce mois de mai qui n'en finit
pas de sortir de sa torpeur, les élèves du rucher-école ont une nouvelle
fois assisté en début de séance à la traditionnelle mise à niveau
théorique de Bernard Lamidel.
En Picardie, la période est théoriquement à la récolte du miel de
printemps mais ceci n'est pas une mince affaire cette année. Bernard
Lamidel a néanmoins présenté les cadres à sections pour la récolte du
miel en pain, la nouvelle mode de consommation de ces dernières années.
Ensuite les différentes manières de récolter le miel ont été décrites avec entre-autres l'usage du chasse-abeilles
Jean-Marie Bloc a quant à lui montré comment s'en sortir pour poser le chasse-abeilles quand on se trouve seul au rucher.
Pour
donner l'exemple et pour inciter les apiculteurs à poser des pièges à
frelons dans leur rucher, la recette du cocktail efficace a été
expliquée et mise en oeuvre. Tout en sachant qu'aucun piège n'est
sélectif et que seul l'appât peut l'être. Le cocktail-appât se compose
de sirop de fruit rouge, de bière brune et de vin blanc sucré.
Malgré cette saison spéciale les abeilles ne lésinent pas sur la construction de cellules royales ...
... et parfois elles s'amusent .....
Les cadres sont beaux mais pas encore assez pleins et lourds comme les autres années à cette période.
Cette séance a été l'occasion de vérifier et de démontrer que le
remplacement des cadres par rotation par le centre a été simple,
efficace et rapide depuis le dernier cours. Pour encore mieux le
visualiser des cadres ont été marqué de la couleur jaune pour ceux de
l'année dernière et du rouge pour ceux de l'année en cours.
Il
fallait trouver les reines pour les marquer, ceci n'a pas été une mince
affaire car la population augmente vite en cette période. L'usage de la
grille à reine s'est avéré indispensable.
Aussitôt
trouvée la reine reçoit sa couleur et reste emprisonnée deux minutes
entre piston et grille de façon a laisser sécher la marque du crayon
Posca.
3ème séance du rucher-école 2013
Misère, misère !
Décidément, ce début de saison est atypique. Une météo que les formateurs et apiculteurs de cette troisième séance du rucher-école n'avaient pas réussie à mettre de leur coté. Un toit plombé, un vent froid, une température à rester chez soi au coin du feu, il n'en fallait pas plus pour décourager tout ce petit monde. Seulement voilà, il n'est pas question de prendre du retard sur les travaux apicoles et après le briefing de Bernard Lamidel les élèves se sont reconstitués en deux groupes pour une meilleure efficacité d'apprentissage.
Avant
d'ouvrir les ruches la lecture des tiroirs sous les plateaux commence.
En quête du moindre indice, les élèves détaillent les différents
éléments tombés sur chaque plateau.
Afin
d'approfondir la lecture, le Sherlock Holmès de service dégaine sa
loupe à la recherche du moindre varroa qui trainerait dans les parages.
C'est à croire que cet acarien a eu peur de lui car aucun ne se présente
sous la loupe. C'est plutôt bon signe.
Dans
l'autre groupe, c'est au tour du fidèle acolyte, le cher Watson, de
continuer à enquêter avant l'ouverture des ruches. Une pesée dans les
règles de l'art est effectuée et là, les choses se corsent, le doute
s'installe. Les ruches sont terriblement légères pour la saison.
Pour
en savoir plus, le couvre-cadres est ôté et surprise, deux anciennes
négligences font surface. Le nourrisseur-cadre n'a pas été vidé de son
sirop avant l'hiver et les bandelettes contre la varroose sont toujours
présentes dans la ruche au mois d'avril. Le mauvais tir est rectifié
illico presto.
Dans
les entrailles de la ruche les investigations continuent. Un par un les
cadres sont levés et auscultés. Le verdict est sans appel. 3 cadres
partiellement recouverts de couvain répondent à l'appel de l'enquêteur.
C'est bien maigre comme résultat, nous aurions pu nous attendre au
double de cadres de couvain à cette période de l'année.
Néanmoins
et avant de refermer la ruche il a été décidé de positionner un cadre
avec cire gaufrée en limite de couvain. Pour les fâchés avec la rotation
des cadres au fil des années, Jean-Marie Bloc apporte une petite astuce
qui consiste à repérer le nouveau cadre avec un point rouge de la
couleur de l'année. Ce repère sera bien utile par la suite.
Pour
éviter au maximum les déperditions de chaleur une vieille toile de jute
ou un tissu est posé sur la ruche pendant les travaux. C'est fou ce que
l'on apprend pendant les cours du rucher-école !
Avant
la pose de la hausse une feuille de papier est intercalée entre le
corps et la grille à reine. Le papier est juste percé de deux fentes
réalisées avec le lève-cadres.
Bien
qu'il soit très prématuré de poser la hausse, cette opération est
effectuée car la prochaine visite au rucher-école se fera dans un mois
et que d'ici là les conditions climatiques peuvent changer brutalement
vers le très beau temps. Quand les abeilles éprouveront le besoin de
monter dans la hausse elles se chargeront de désagréger le papier qui
les protégeait du froid.
Bilan
général des enquêteurs à la fin de journée. Une colonie de perdue et un
retard considérable dans la progression du couvain.
Misère, misère !
Prochaine séance, le 18 mai 2013.
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2ème séance du rucher-école 2013
Il
y avait de l'effervescence ce samedi rue du Marais à Thézy-Glimont. Une
petite trentaine d'élèves du rucher-école faisait la grappe autour de
leurs formateurs que l'on avait peine à identifier de loin.
Que
l'on regarde le thermomètre sous tous les angles, que l'on vérifie
l'ajustement de ses lunettes sur le nez ou que l'on courbe l'échine pour
avoir la graduation pile en face des yeux, il n'y avait rien à faire,
le thermomètre n'en dérogeait pas : 8 degrés sous abri, c'était son
dernier prix.
La
grande nouveauté de l'année était la création de deux groupes d'élèves
distincts avec leur formateur attitré. Le nombre d'élèves imposait cette
nouvelle organisation. Jean-Marie Bloc prenant en charge les élèves qui
possèdent déjà des abeilles.
Bernard
Lamidel quant à lui prenait la responsabilité de tous les autres. Un équilibre à peu près parfait entre chaque groupe qui
favorisait le bon déroulement et l'efficacité de la séance.
Premier
grand sport de la séance pour les nouveaux, l'allumage de l'enfumoir,
le compagnon fidèle et obligatoire au rucher. C'est d'ailleurs à cet
exercice que l'on constate le poids et l'influence de la théorie et des
catalogues sur les élèves en ce qui concerne le choix du combustible et
la manière de l'allumer.
Autre
incontournable exercice qui concourt à l'amélioration de l'état
sanitaire de la ruche, le changement des plateaux et leur brossage
énergique à l'eau de Javel.
Comme
les ruches ont un nouvel emplacement et ont été transportées, on
vérifie leur numérotation et si besoin on applique à nouveau le pochoir
pour bien les identifier.
Il
va de soi qu'il est interdit d'ouvrir les ruches et encore moins de
lever les cadres par cette température. Seule la pose du candi sur le
trou de nourrissement du couvre-cadres peut être effectuée. Notons au
passage l'impérieuse nécessité de nourrir les colonies cette année à
cause de la longueur exceptionnelle de la période de froid en Picardie.
La
mémoire n'étant pas fidèle la prise de notes devient indispensable et
certains élèves ne s'en privent pas à juste raison. Lors de la prochaine
séance du rucher-école qui se déroulera le samedi 13 avril, même lieu, même heure, ils seront bien contents de les retrouver.
A bientôt pour la suite des événements.
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Top départ au rucher-école 2013
La
salle de réunion de la maison de l'Abeille de Thézy-Glimont n'avait
jamais connu une telle affluence pour une première séance de cours.
L'engouement pour l'apiculture se confirme et s'amplifie d'année en
année. Le phénomène est national.
Face
à la trentaine de nouveaux élèves de cette année, l'USAP a décidé de
modifier son organisation au rucher-école afin de s'adapter à cette
nouvelle donne. Désormais Jean-Marie Bloc aura une fonction
opérationnelle dans la formation des nouveaux élèves et aura la
responsabilité d'un atelier pratique avec son groupe d'élèves dédié et
ses ruches. L'autre groupe sera sous la responsabilité de Bernard
Lamidel qui assurera en plus, et au début de chaque séance, la partie
théorique commune à l'ensemble des élèves.
Prochain rendez-vous au rucher-école le 23 mars 2013 à 14h30
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9ème et dernier cours du rucher-école 2012
Ce
samedi 13 octobre s'achève la série des 9 cours du rucher-école 2012 de
l'USAP. Le ciel n'a fait de cadeau à personne, ni aux élèves, ni aux
abeilles. Le côté bigarré de la séance ne s'apparentait pas à une
répétition de carnaval mais bien au déploiement de nombreux parapluies
pour protéger les manipulations et les ruches.
Pour
cette dernière séance sur
le terrain, sous la pluie, le vent et par une température lue sur le
thermomètre du rucher de 9 degrés, la douzaine d'élèves a fait preuve de
courage et de détermination afin de prodiguer les derniers soins aux
abeilles. Elles quitteront définitivement ces lieux dans quelques
semaines pour gagner leur nouveau rucher-école à proximité de la maison
de l'Abeille de Thézy-Glimont.
La séance a commencé par un court exposé sur les parasites et maladies des abeilles.
Ensuite
les ruches sont ouvertes rapidement pour éviter un trop grand
refroidissement, sans sortir les cadres, pour retirer les vapidifus,
ajouter du sirop pour celles qui en ont besoin, bien qu'il soit très,
très tard pour le faire.
L'occasion
était belle de profiter de ce moment pour saupoudrer un mélange de
sucre et de poudre d'ail (légère précaution supplémentaire contre les
varroas)
La
suite se résume par la pose de bons isolants sous le toit de chaque
ruche et ruchette et se termine par la traditionnelle pesée de référence
pour pouvoir évaluer par la suite la consommation par les abeilles de
leurs réserves de nourriture.
Compte-tenu de la température, les élèves ne se sont pas éternisés.
Rendez-vous
samedi prochain 20 octobre 2012 à 17h00 heures, à la maison de
l'Abeille de Thézy-Glimont pour la remise des attestations annuelles de
suivi de cours que va délivrer l'Union Syndicale des Apiculteurs de
Picardie aux élèves les plus assidus des deux dernières promotions (2011
et 2012).
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8ème séance du rucher-école 2012
A leur arrivée les élèves ont eu la
surprise de trouver un petit groupe attablé en train de pique-niquer
près des ruches. Une initiative sympathique d’une des élèves qui
a concerné peu de monde faute de connaître les adresses
électroniques de tous. Erreur aujourd’hui réparée.
En préambule, nous avons comparé
différents miels. Un des avantages à récolter en continu est que
l’on obtient des miels mono floraux ou presque.
Ensuite nous avons pesé les ruches et
examiné les cadres pour évaluer l’état des réserves.
Un
complément est donné aux ruches qui en ont besoin afin qu’elles
puissent affronter l’hiver. On notera au passage que les abeilles
n’apprécient guère le contact des lanières anti-varroas.
Enfin l’espace intérieur est réduit
à l’aide de nourrisseurs-cadres utilisés en guise de partitions.
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7ème cours du rucher-école 2012
Samedi 18 août - température : 27,5° !
Nous avons commencé par vérifier, à l'aide d'un réfractomètre, le pourcentage d'humidité d’un miel apporté par un élève.
S’en
est suivie une présentation de matériels : couvre-cadres transparents,
rehausse pour utilisation de vapidifus, grille à propolis ....
....
et d'un système de réduction des entrées à ouverture variable par
coulissement réalisé à partir de pinces en matière plastique servant à
relier des documents. ( idée géniale, simple, pratique et économique
qu’un apiculteur a accepté de partager ).
Malgré la chaleur, il a fallu enfiler les combinaisons !
Pesage et vérification de la chute de varroas.
Fin de la récolte, brossage des cadres, enlèvement de la dernière hausse.
Réduction du volume intérieur de la ruche (remplacement d’un cadre par un nourrisseur-cadre servant de partition)
Traitement anti-varroas par vapidifus et huiles essentielles
Réduction des entrées pour éviter le pillage
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L'inspection des cadres pour la vérification de la naissance et de la ponte des reines dans les essaims artificiels est une opération incontournable à ce moment de la saison suivi du marquage des reines en jaune.
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6ème séance du rucher-école 2012
Buts de la séance de juillet
- récolte du miel d’été
- traitement anti-varroas
1. Récolte
Le mauvais temps qui sévit depuis la dernière séance n’a pas permis aux abeilles de remplir les cadres des hausses.
Il y a cependant du nectar, mais insuffisamment transformé en miel pour être extrait en l’état. Il ne se conserverait pas, les cadres sont laissés pour que les abeilles aient le temps de finir le travail.
Par chance, quelques sections sont bonnes pour la récolte au plus grand bonheur des apiculteurs.
2.traitements anti varroas
Un exposé est fait par Bernard Lamidel sur le varroa et ses conséquences sur l’abeille, ainsi que les différents moyens de lutte à notre disposition.
Loin d'avoir l'esprit hermétique, l'USAP ose mettre au jour quelques propositions nouvelles à coté d'autres plus anciennes.
Parmi les anciennes nous trouvons les désormais célèbres bandelettes (2 par ruche) d'Apivar avec leur molécule d'amitraze issue de l'industrie chimique à l'efficacité contestable en dessous d'un temps de présence dans la ruche de plus en plus long au fil des ans qui est de l'ordre de 10 à 12 semaines actuellement. Molécule d'amitraze, par ailleurs, formellement interdite pour ceux qui souhaitent s'orienter vers une apiculture bio.
Depuis quelques années le rucher-école de l'USAP, en hérétique présumé, fait l'expérience en parallèle de l'Apivar, de l'utilisation des huiles essentielles sous différentes formes et l'évidence montre que cette méthode n'est ni plus ni moins mauvaise que les autres avec, en plus, le grand avantage d'être naturelle, donc autorisée en apiculture biologique. Sur la photo ci-dessus est illustrée une toute nouvelle méthode d'application des huiles essentielles sous forme de gel (varoagel).
Les plaquettes de fibres imprégnées d'huile essentielle de gaulthérie sont aussi utilisées avec succès depuis plusieurs années, il en va de même des plaquettes à base de thymol.
Ces méthodes applicables dès la fin de la récolte ne sauraient éviter un autre traitement à base des plus puissants acides organiques que sont les acides oxalique et formique mais cette fois hors période de présence de couvain c'est-à-dire en hiver.
3.Essaims artificiels
Un des essaims artificiels confectionné lors des séances précédentes ayant rempli sa ruchette, il a été décidé de le transvaser dans une ruche 10 cadres.
L’autre essaim artificiel a été transféré par Robin (notre plus jeune apiculteur de 13 ans) dans sa propre ruchette afin de l’emporter chez lui, pour démarrer son premier rucher.
Pour terminer la séance, une des élèves avait apporté une brioche et une bouteille que nous avons dégustées en échangeant quelques plaisanteries avant de nous séparer.
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5ème cours du rucher-école 2012
Décidément la température n'est toujours pas folichonne en ce début de juin, qu'à cela ne tienne, les élèves du rucher-école de l'USAP continuent leur cursus d'apprentissage.
Assez importunés par des abeilles stressées venues d'ailleurs, les élèves ont enfilé dare-dare leur combinaison pour aborder le premier thème du jour : l'essaimage et les différentes façons de récupérer un essaim.
Un participant avait apporté un ancien panier de paille utilisé autrefois par les apiculteurs, histoire de retrouver les usages d'antan.
Dans ce même thème de l'essaimage, l'essaimage artificiel comme méthode simple de renouveler les reines dans une petite exploitation a été abordé sous ses différents aspects.
L'inspection des cadres pour la vérification de la naissance et de la ponte des reines dans les essaims artificiels est une opération incontournable à ce moment de la saison suivi du marquage des reines en jaune.
Petite visite de contrôle des reines greffées dans les nucléi de fécondation ...
... suivi du marquage, toujours de couleur jaune pour 2012, des nouvelles reines.
Et pour terminer, nous arrivons à la partie la plus délicieuse, celle de la récolte du miel sur sections avec ses morceaux de rayons entiers. Il est à noter que la colonie "Buckfast" a de nouveau rempli presque une hausse en 15 jours.
Prochain cours du rucher-école le 21 juillet à 14h30
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4ème séance du rucher-école 2012
La température n'est toujours pas élevée, les abeilles stockent le nectar dans les cadres de corps au lieu de le monter dans les hausses ce qui traduit une saison hors norme en cette presque fin de la floraison du colza.
Qu'à cela ne tienne, au rucher-école la présentation des sections pour les cadres de hausses est une nouvelle découverte pour bon nombre de nouveaux apiculteurs.
La séance commence par la traditionnelle pesée pour se faire une idée précise de l'évolution de la récolte
L'opération importante en cette période est de tenter de lutter contre l'essaimage, pour ce faire les cellules royales sont détruites et de l'espace est donné aux abeilles dans le corps des ruches.
Au passage nous adressons un bonjour bien amical à notre vétérane verte (2009) qui va quitter la scène bientôt après de bonnes années de bons et loyaux services.
Pendant l'inspection des cadres nous enlevons la cagette d'introduction de reine posée la dernière fois et détruisons les amorces de cellules royales.
Sur une autre ruche, la capture d'une jeune reine de cette année est compliquée car très dynamique. Il a fallu se réfugier dans une voiture pour la mettre dans le piston de marquage en jaune pour 2012.
Comme souvent les élèves s'agglutinent autour du roi de la séance non pas pour le nourrir mais pour s'abreuver et se nourrir de ses paroles judicieuses.
Décidément les humains et les abeilles ont des moeurs différentes.
Avant de terminer, la bonne vingtaine de participants a eu la primeur d'une étape de l'élevage de reines du rucher-école. Thème qui va bientôt faire l'objet d'un reportage détaillé sur ce blog.
3ème cours du rucher-école 2012
La température du moment (14 degrés) est tout juste propice à l'ouverture des ruches mais les 23 participants du cours sont impatients de passer aux choses pratiques. La lecture des plaques placées sous les planchers aérés des ruches est toujours riche d'enseignements sur la vie de la colonie.
A l'ouverture de la première ruche un intrus ennuyeux (larve de fausse teigne) manifeste tranquillement sa présence sur le haut d'un cadre de corps. Les abeilles ne semblent pas dérangées par ce visiteur.
Le marquage des reines est l'étape suivante dans le but de la retrouver plus facilement. Un coup de crayon Posca pour cette reine de 2011 donc blanche.
Quelques instants de séchage dans le cylindre avant de lui rendre sa liberté sur le dessus des cadres........
... où elle retrouve les ouvrières de sa ruche avant de partir bien au chaud entre les cadres.
Il est temps de poser les hausses en intercalant entre la grille à reine et la hausse une feuille de papier afin que les abeilles montent quand bon leur semblera.
Présentation d'un cadre de hausse entièrement en matière synthétique qui semble-t-il a l'assentiment de quelques anciens apiculteurs qui se mettent au goût du jour.
Et maintenant, rendez-vous pour le prochain cours au rucher-école qui se tiendra le 19 mai.
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2ème séance du Rucher-école 2012
L'engouement pour l'apiculture n'est pas une idée de l'esprit mais bien une réalité que l'USAP peut constater encore cette année au rucher-école qui accueille pour cette deuxième séance 23 participants hommes et femmes de tous ages et de toutes conditions sociales.
Comme à chaque fois, la séance débute par une petite approche théorique des travaux qui vont suivre et chacun couche sur le papier les points particuliers à ne pas oublier.
Première étape : savoir allumer son enfumoir meilleur compagnon de l'apiculteur au rucher. Plus facile à dire qu'à faire pour ce qui peut passer pour un art.
Le pesage vient ensuite pour évaluer la consommation des réserves de chaque ruche afin d'apporter éventuellement un complément.
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Fini les vacances : c'est la rentrée !
Une nouvelle promotion au Rucher-école, c'est comme une aventure qui recommence avec ses moments de grande concentration et ses périodes de franches rigolades bien emmenées en cela par le factotum de l'USAP, secrétaire de son état, et son légendaire coté sarcastique.
Pour ce premier cours à la Maison de l'Abeille de Thézy-Glimont, il a bien fallu aborder le coté rébarbatif mais nécessaire des formalités administratives et réglementaires que tout apiculteur doit respecter. Pour être avec son temps ce n'est plus au tableau noir mais bien au tableau blanc que Bernard Lamidel s'est collé pour approfondir le sujet avec ses nouveaux élèves.
Premières angoisses pour les novices aux commandes du transformateur utilisé pour fixer les nouvelles cires gaufrées aux fils tendus des cadres. Exercice à bouts de bras pour permettre à tous de voir l'opération recto-verso qui s'est parfaitement déroulée.
Pour les seize élèves de la promotion 2012, rendez-vous le 24 mars à 14h30 à Bertangles pour le deuxième cours qui abordera les premiers travaux et gestes pratiques d'apiculture.