En février, mois du réveil et de tous les
dangers, trois choses à surveiller en plus de la météo : le poids des
ruches, les planches d’envol et les chatons de noisetiers.
Lors de journées ensoleillées les planches d’envol
vont s’animer. Ce seront dans un premier temps des vols de propreté. Bientôt
nous verrons des abeilles dont les pattes postérieures seront chargées de pelotes de pollen.
Si nous observons alors les chatons de
noisetiers, nous constaterons qu’ils se sont allongés. Si nous secouons les
branches, une poussière jaune s’en échappera.
Ce seront les signes indubitables que la
ponte aura repris.
Si nous disposons de couvre-cadres
transparents, un rapide coup d’œil nous confirmera que la grappe s’est
desserrée, les abeilles s’activent sur les cadres.
Comme il n’y aura pas encore de rentrées de
nectar, les nourrices puiseront dans les réserves pour élever les larves. La
consommation de miel va être presque quadruplée par rapport au mois précédent.
Il sera donc impérieux de peser tous les huit ou dix jours. S’il le faut, on
donnera un pain de candi aux colonies les plus légères.
Pour préparer la bouillie larvaire, les
nourrices auront besoin de beaucoup d’eau. Les abreuvoirs seront remis en place,
au soleil de préférence, pour que l’eau dégèle rapidement le matin. La
fréquentation des abreuvoirs par les porteuses d’eau sera une confirmation de
plus de l’activité d’élevage.
Enfin, pour couver les œufs, les abeilles doivent
entretenir une température régulière de trente-cinq degrés. Pour les aider dans
cette tâche, les plaques tiroirs seront replacées sous les planchers.
L’observation régulière de la chute des déchets sera une indication
supplémentaire de l’activité.
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