Contrairement aux années précédentes, nous n’avons pas eu
d’hiver. Nos colonies ne se sont pratiquement jamais mises en grappe. A travers
les couvre-cadres transparents, nous avons pu constater qu’il y avait toujours
de l’agitation sur les cadres. En conséquence elles ont consommé plus de miel.
L’activité sur la planche d’envol nous donnera une indication du
dynamisme de la colonie.
Les débris trouvés sur les
plateaux tiroirs également (morceaux d’opercules, pollen, larves, varroas). Nous
continuerons à noter tous les éléments susceptibles de nous intéresser.
Ne nous laissons pas leurrer par quelques belles journées
printanières, sauf nécessité absolue il est encore trop tôt pour ouvrir, à
moins que la température remonte à 15° ou 16°, nous nous contenterons de peser
pour évaluer l’état des réserves. Si le poids descend sous le seuil de quelques
kilos de miel, et tant qu’il n’y a pas de fleurs en abondance, il faudra donner
du candi.
Vers la mi mars il sera temps de nettoyer et désinfecter les
planchers. On profitera d’une journée ensoleillée sans vent. Un bon truc donné
par un ami apiculteur, pour ceux qui ont un petit rucher : disposer de
deux jeux de plateaux, le nettoyage se fait de façon plus confortable à la maison.
En janvier dernier, nous vous
avons parlé d’une colonie sauvage accrochée à un chêne, découverte par une de
nos fidèles lectrices. A ce jour il est encore un peu tôt pour se prononcer sur
la survie des abeilles, car le mois de mars est le mois le plus critique. Mais
bonne nouvelle : elles sont toujours là et elles effectuent des vols de
propreté. Tout espoir n’est donc pas perdu.
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