Pour ceux qui n’auraient pas eu
l’opportunité de le faire avant, la première décade du mois est,
dans nos contrées, l’ultime moment favorable pour faire des
essaims artificiels : plus tard, les colonies n’auraient plus
le temps de croître et de constituer leurs réserves de miel et
pollen avant l’hiver.
Les hausses ont été replacées sur les ruches après la miellée de printemps et ont été remplies à nouveau.
Les hausses ont été replacées sur les ruches après la miellée de printemps et ont été remplies à nouveau.
En effet, sauf s’il y a près des ruches
des hectares de sainfoin, de phacélie, de moutarde ou de sarrasin,
(ça arrive !...) les rentrées de nectar se feront désormais
par petites quantités. Les colonies vont donc mettre du temps à
reconstituer les réserves que nous leur avons prises. Et quoi de
mieux pour nos filles que de passer l’hiver sur des rayons pleins
de miel parfumé plutôt que sur un succédané ?
Toutefois pour les ruchers situés
dans des zones où il n’y a plus de fleurs après le quatorze
juillet, quelques distributions de petites quantités de sirop dilué
permettront de relancer la ponte.
Une fois extraites, les hausses
seront données à lécher : elles seront posées sur les corps
après avoir intercalé un nourrisseur couvre cadre ou une hausse
vide. Une fois nettoyées elles seront empilées dans un endroit
frais et bien ventilé.
Enfin il est temps de mettre en place
les traitements anti varroas. Le parasite ne sera pas éradiqué,
mais cela permettra de faire baisser la pression en attendant un
traitement d’hiver, hors couvain donc, dont nous reparlerons
prochainement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Avant d'enregistrer, ci-dessus, votre question ou votre commentaire veuillez de pas oublier d'indiquer votre prénom ou votre pseudo ainsi que le numéro de votre département ou le code postal du lieu de votre résidence.