jeudi 25 avril 2013

Découvrir sur le terrain
les plantes d'intérêt apicole


Samedi 25 mai 2013
( 9h à 17h30 )

L'USAP et Stéphane Caron proposent aux apiculteurs de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise une nouvelle approche de la botanique en partant à la découverte sur le terrain des plantes d'intérêt nectarifère et pollinifère

Le matin, Stéphane Caron vous apprendra à reconnaître les plantes visitées par les abeilles

L'après-midi, après le repas, il vous emmènera sur le terrain mettre en pratique votre nouveau savoir et ainsi découvrir une partie de la flore mellifère et pollinifère picarde.

( prévoir chaussures de marche, appareil photo et loupe )

Rendez-vous à 9 heures le samedi 25 mai 2013 à la Maison de l'Abeille à Thézy-Glimont

ATTENTION : nombre de places limité à 20 dont 10 pour la Somme et date limite d'inscription le 12 mai 2013

Bulletin de participation

mardi 16 avril 2013

Les abeilles et les jeunes enfants


Pendant les vacances scolaires ce sont les centres d'accueil de loisirs qui prennent le relai avec leurs animateurs afin d'apporter aux enfants une occupation journalière. 
Le centre d'accueil de loisirs amiénois du quartier Saint-Maurice a initié une activité dont le thème était l'abeille et c'est tout naturellement qu'un déplacement a été organisé afin de visiter la maison de l'Abeille de Thézy-Glimont.


L'encadrement de ce groupe de 13 enfants âgés de 3 à 6 ans était confié aux animateurs Pascal Barbet et de Julie Pavot. Bernard Lamidel et sa femme ont fait partager à ces jeunes leur passion pour les abeilles.

samedi 13 avril 2013

3ème séance du rucher-école 2013

Misère, misère !

Décidément, ce début de saison est atypique. Une météo que les formateurs et élèves de cette troisième séance du rucher-école n'avaient pas réussi à mettre de leur coté. Un toit plombé, un vent froid, une température à rester chez soi au coin du feu, il n'en fallait pas plus pour décourager tout ce petit monde. Seulement voilà, il n'est pas question de prendre du retard sur les travaux apicoles et après le briefing de Bernard Lamidel les élèves se sont reconstitués en deux groupes pour une meilleure efficacité pratique d'apprentissage.


Avant d'ouvrir les ruches la lecture des tiroirs sous les plateaux commence. En quête du moindre indice, les élèves détaillent les différents éléments tombés sur chaque plateau.


Afin d'approfondir la lecture, le Sherlock Holmès de service dégaine sa loupe à la recherche du moindre varroa qui trainerait dans les parages. C'est à croire que cet acarien a eu peur de lui car aucun ne se présente sous la loupe. C'est plutôt bon signe.

Dans l'autre groupe, c'est au tour du fidèle acolyte, le cher Watson, de continuer à enquêter avant l'ouverture des ruches. Une pesée dans les règles de l'art est effectuée et là, les choses se corsent, le doute s'installe. Les ruches sont terriblement légères pour la saison.
Avec précaution, le toit est enlevé et un autre indice montre le bout de son nez : le candi apporté sur le trou de nourrissement du couvre-cadres n'est pas consommé. Que se passe-t-il ? L'enquête suit son cours. 


Pour en savoir plus, le couvre-cadres est ôté et surprise, deux anciennes négligences font surface. Le nourrisseur-cadre n'a pas été vidé de son sirop avant l'hiver et les bandelettes contre la varroose sont toujours présentes dans la ruche au mois d'avril. Le  mauvais tir est rectifié illico presto.

Dans les entrailles de la ruche les investigations continuent. Un par un les cadres sont levés et auscultés. Le verdict est sans appel. 3 cadres partiellement recouverts de couvain répondent à l'appel de l'enquêteur. C'est bien maigre comme résultat, nous aurions pu nous attendre au double de cadres de couvain à cette période de l'année.
Néanmoins et avant de refermer la ruche il a été décidé de positionner un cadre avec cire gaufrée en limite de couvain. Pour les fâchés avec la rotation des cadres au fil des années, Jean-Marie Bloc apporte une petite astuce qui consiste à repérer le nouveau cadre avec un point rouge de la couleur de l'année. Ce repère sera bien utile par la suite.

Pour éviter au maximum les déperditions de chaleur une vieille toile de jute ou un tissu est posé sur la ruche pendant les travaux. C'est fou ce que l'on apprend pendant les cours du rucher-école !

Avant la pose de la hausse une feuille de papier est intercalée entre le corps et la grille à reine. Le papier est juste percé de deux fentes réalisées avec le lève-cadres.
Bien qu'il soit très prématuré de poser la hausse, cette opération est effectuée car la prochaine visite au rucher-école se fera dans un mois et que d'ici là les conditions climatiques peuvent changer brutalement vers le très beau temps. Quand les abeilles éprouveront le besoin de monter dans la hausse elles se chargeront de désagréger le papier qui les protégeait du froid.

Bilan général des enquêteurs à la fin de journée. Une colonie de perdue et un retard considérable dans la progression du couvain.
 
Misère, misère !

Prochaine séance, le 18 mai 2013.

lundi 1 avril 2013

Travaux du mois : avril 2013

Cette année, l’apiculteur voit rouge !

Nul doute que la neige et les températures anormalement froides de mars ont freiné voire stoppé la reprise de la ponte. La question que chacun se pose alors est : nos colonies seront-elles prêtes pour la miellée de printemps, alors que les abeilles d’hiver meurent en grand nombre et que nous ignorons si celles de printemps sont nées pour prendre la relève ?


Pour le savoir, il faut attendre une journée ensoleillée sans vent, avec un thermomètre flirtant avec les 14° ou 15°, certains disent 18°.
Nous pourrons alors ouvrir, sortir les cadres et évaluer la force des colonies (importance de la ponte, nombre de cadres de couvain, etc.…) La visite se fera rapidement pour éviter de refroidir le couvain


Si nous voyons la reine et qu’elle n’a pas été marquée, c’est le moment ou jamais. Non pas en rouge mais en jaune, car elle est de l’an dernier.


Si la colonie présente un développement suffisant, nous pourrons ajouter un cadre de cire gaufrée contre le couvain en reculant la partition.

Ensuite, les choses peuvent aller très vite. Il faudra suivre la succession des floraisons (pissenlits, fruitiers, aubépines, colzas …) et ajouter le moment venu une deuxième cire gaufrée.


Vers la fin du mois, dès que les cirières blanchiront le dessus des cadres, ce sera la moment de poser une hausse avec une grille à reine.
Nous en profiterons pour retirer les plateaux tiroirs sous les planchers : la maturation du miel dégage beaucoup de vapeur d’eau et la ruche a besoin d’être aérée.

Mais avec cet hiver qui n’en finit pas, nos colonies ont plus que jamais besoin d’être bien suivies.