En réaction à tous ces changements les reines ont réduit leur ponte et sur les planches d’envol on assiste à l’expulsion des mâles.
Seules les colonies fortes ont des chances de
bien passer la mauvaise saison. C’est pourquoi nous n’hésiterons pas à nous
débarrasser des plus faibles en les réunissant.
On pourra les récupérer au printemps en faisant des essaims artificiels.
C’est la dernière fois qu’il sera possible
d’ouvrir les ruches. Le couvain sera examiné, ainsi que les réserves (un cadre
de corps operculé sur ses deux faces contient entre trois kilos cinq et quatre
kilos de miel) . Les deux cadres les
plus vieux seront enlevés et remplacés par des partitions. Une colonie a besoin
de quinze à vingt kilos de miel pour subsister (soit trente-cinq à quarante
kilos pour une ruche pastorale en bois). Si ce poids n’est pas atteint, il est
urgent de nourrir en donnant du sirop en grosse quantité cette fois afin qu’il soit stocké. Dès que les nuits
seront trop fraîches, les abeilles ne le prendront plus. C’est généralement le
cas vers la mi septembre. Plus tard, les seules indications seront données par
les pesées.
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