Jusqu’à
présent c’est plutôt à un été indien qu’à un véritable
automne que nous avons eu droit. Nos filles sortent encore et
trouvent du pollen ! Faut-il s’en réjouir ? Peut-être,
mais …pas si sûr. Elles profitent de la douceur pour compléter
leurs réserves et continuent l’élevage sans entamer leurs
provisions. Cela dit, un peu de froid serait le bienvenu afin de
préserver les abeilles d’hiver dont le rôle n’est pas de
s’épuiser à butiner et élever des larves en automne. Les gelées
nocturnes auront pour effet de freiner la ponte et d’obliger les
abeilles à se resserrer les unes contre les autres.
Dès que le froid sera là, le pillage n’étant plus à craindre, les
réductions d’entrée pourront être enlevées mais les portes
doivent rester en place. Gare aux rongeurs ! De même les
abreuvoirs désormais inutiles seront nettoyés, désinfectés et
rangés.
Une
surveillance régulière permettra de vérifier que tout est en place
(toitures, portes…) si oui, inutile de déranger. Une simple pesée
par mois suffira jusqu’en janvier. Effectuée avec des gestes doux,
elle ne perturbe pas les colonies qui peuvent ne pas s’en rendre
compte.
Les mois qui viennent obligeront les oiseaux à se mettre en quête de nourriture et le très malin pic-vert sait parfaitement où la trouver. Pour l'en empêcher nous protègerons nos ruches avec un filet bien fixé au sol.
Pour ceux qui possèdent des ruches protégées par un grillage à mailles fines, il suffit simplement de poser une brique sur le toit de la ruche et d'éviter ainsi que le toit ne s'envole lors de bourrasques de vent.
Dès
que les feuilles seront tombées, nous pourrons élaguer voire
abattre les arbres et arbustes qui font trop d’ombre à nos ruches.
Chez nous l’humidité est plus à craindre que l’ardeur du
soleil. Attention également aux branches qui risqueraient de frotter
ou taper contre les parois ou les toits des ruches.
Novembre
est également le mois des plantations. Ne dit-on pas « à la
sainte Catherine tout bois prend racine » ? Pour améliorer
notre récolte de miel, nous choisirons des espèces mellifères,
bien sûr, mais pas n’importe lesquelles : Il faut d’abord
tenir compte de la nature du sol. Notre choix se portera en
particulier sur des plantes ou arbres absents de l’aire de butinage
afin d’augmenter la quantité et la diversité des ressources en
nectar, tout en étalant la période de miellée. Sans oublier les
espèces à floraison tardive qui permettront de reconstituer les
réserves de miel et de pollen avant l’hiver.
Et
pourquoi pas pendant que nous y sommes une haie coupe-vent autour des
ruches ?
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