Lorsque le vent et la pluie s’arrêtent, tout est bien silencieux au rucher. Il nous manque ce bourdonnement des beaux jours, il nous inquiète toujours un peu aussi.
Il n’y a rien à faire d’autre
que d’aller vérifier que tout est bien en place. S’il y a un rayon de soleil,
peut-être verrons-nous quelques mouvements sur les planches d’envol : des
vols de propreté.
La ponte se réduit au
minimum, le poids des ruches diminue très peu désormais.
Tant qu’il ne gèle pas trop
fort, nous pourrons poursuivre les plantations.
Sinon, nous profiterons
d’être contraints de rester à l’abri pour remettre le matériel en état. Cela
évitera les mauvaises surprises lorsque nous en aurons besoin au printemps.
Les soirées d’hiver sont
longues ? C’est l’occasion de lire ou relire la presse apicole ainsi que
les notes prises lors de nos visites au rucher.
Pour ceux, et ils sont
nombreux ceux qui attendent toujours la dernière minute, après le 31 il sera
trop tard pour déclarer nos ruches.
Enfin entre la mi-décembre et
la mi-janvier, un traitement à l’acide oxalique sera appliqué après comptage de
la chute naturelle des varroas sur les plaques d’hivernage. Il faudra pour cela
un temps calme et une température de 10 à 12 degrés après une période de froid
intense.
Bon repos hivernal à vos
filles.