samedi 21 juillet 2012

6ème séance du rucher-école 2012

Buts de la séance de juillet
  1. récolte du miel d’été
  2. traitement anti-varroas
1. Récolte

Le mauvais temps qui sévit depuis la dernière séance n’a pas permis aux abeilles de remplir les cadres des hausses. 

Il y a cependant du nectar, mais insuffisamment transformé en miel pour être extrait en l’état. Il ne se conserverait pas, les cadres sont laissés pour que les abeilles aient le temps de finir le travail. 

Par chance, quelques sections sont bonnes pour la récolte au plus grand bonheur des apiculteurs.


2.traitements anti varroas

Un exposé est fait par Bernard Lamidel sur le varroa et ses conséquences sur l’abeille, ainsi que les différents moyens de lutte à notre disposition.
Loin d'avoir l'esprit hermétique, l'USAP ose mettre au jour quelques propositions nouvelles à coté d'autres plus anciennes. 

Parmi les anciennes nous trouvons les désormais célèbres bandelettes (2 par ruche) d'Apivar avec leur molécule d'amitraze issue de l'industrie chimique à l'efficacité contestable en dessous d'un temps de présence dans la ruche de plus en plus long au fil des ans qui est de l'ordre de 10 à 12 semaines actuellement. Molécule d'amitraze, par ailleurs, formellement interdite pour ceux qui souhaitent s'orienter vers une apiculture bio.


Depuis quelques années le rucher-école de l'USAP, en hérétique présumé, fait l'expérience en parallèle de l'Apivar, de l'utilisation des huiles essentielles sous différentes formes et l'évidence montre que cette méthode n'est ni plus ni moins mauvaise que les autres avec, en plus, le grand avantage d'être naturelle, donc autorisée en apiculture biologique. Sur la photo ci-dessus est illustrée une toute nouvelle méthode d'application des huiles essentielles sous forme de gel (varoagel).


Les plaquettes de fibres imprégnées d'huile essentielle de gaulthérie sont aussi utilisées avec succès depuis plusieurs années, il en va de même des plaquettes à base de thymol.


Ces méthodes applicables dès la fin de la récolte ne sauraient éviter un autre traitement à base des plus puissants acides organiques que sont les acides oxalique et formique mais cette fois hors période de présence de couvain c'est-à-dire en hiver.


3.Essaims artificiels


Un des essaims artificiels confectionné lors des séances précédentes ayant rempli sa ruchette, il a été décidé de le transvaser dans une ruche 10 cadres.


L’autre essaim artificiel a été transféré par Robin (notre plus jeune apiculteur de 13 ans) dans sa propre ruchette afin de l’emporter chez lui, pour démarrer son premier rucher.

Pour terminer la séance, une des élèves avait apporté une brioche et une bouteille que nous avons dégustées en échangeant quelques plaisanteries avant de nous séparer.

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