Travaux du mois : mars 2017

Contrairement aux hivers précédents, cette année la végétation est « à l’heure ».

Les Noisetiers ont maintenant leurs chatons bien développés, les Cornouillers mâles et les Lonicera fragrantissima sont fleuris.

Nos filles en profitent et rapportent à la ruche des pelotes de pollen. Les porteuses d’eau s’affairent autour des abreuvoirs. 

Tout nous indique que la ponte a repris.

Comme il n’y a pratiquement pas de rentrées de nectar, les larves vont être nourries en puisant dans les réserves. En un mois la perte de poids des ruches peut être aussi importante que celle de tout le reste de l’hiver. C’est le moment d’être vigilants. Pas de panique cependant, inutile de donner systématiquement du candi même si cela nous donne bonne conscience : si les provisions étaient suffisantes en automne, une pesée tous les dix jours nous rassurera sur l’état des provisions.

La tentation est grande d’ouvrir les ruches, surtout s’il fait beau ; mais patience, nous nous contenterons d’observer l’activité sur les planches d’envol et à travers les couvre-cadres transparents.

Pour aider au chauffage du couvain, les tiroirs seront remis en place. Les débris qui tomberont dessus nous fourniront une indication supplémentaire sur l’activité des colonies.

Vers la fin du mois, à l’occasion d’une belle journée, les planchers seront nettoyés, même si cette opération s’avère moins essentielle avec l’usage de planchers ajourés.

 Des nids de Frelons asiatiques ont été signalés dans la région en fin d’été dernier, il devient indispensable de piéger les fondatrices. Pour se faire point n'est besoin de lire des pages et des pages sans intérêt autre que de faire mousser des procédés non novateurs sur le fond et qui sont des dérivés sur la forme de produits existants depuis de longues années.

Convoquez le bon sens, usez de la simplicité peu onéreuse et efficace du piège ci-contre : vos abeilles vous remercieront.